En visitant le British Museum, on pourrait s’émerveiller de la vaste collection d’objets et d’œuvres d’art qui ornaient les salles majestueuses. Cependant, un fait moins connu est que certains de ces trésors ont été obtenus par des moyens douteux, et leur retour légitime dans leur pays d’origine fait l’objet de débats depuis des années. L’un de ces objets contestés est la Caryatide, l’une des six figures féminines qui autrefois se dressaient fièrement comme piliers de soutien de l’Erechtheion sur l’Acropole à Athènes

Lorsque nous parcourons les salles des musées, admirant les œuvres d’art et les pièces historiques exposées, il est essentiel d’être conscient des aspects les plus sombres de leur acquisition. Pour vraiment apprécier et respecter l’importance des symboles culturels et historiques, tels que la cariatide, nous devons plaider pour la justice, tout comme Calliope, et exiger le retour de ces artefacts dans leurs foyers légitimes.

Dans ce monde interconnecté qui ne cesse de croître, il est essentiel que nous reconnaissions l’importance de tirer les leçons du passé et de travailler à un avenir où l’héritage culturel des peuples est honoré et respecté. Alors que la cariatide reste séparée de ses sœurs, son histoire doit nous rappeler que la beauté de l’art et de l’histoire doit être célébrée dans ses origines, car elle contient l’essence et l’esprit de la fierté d’une nation.

Bouclez vos ceintures, on y va

Sommaire : Le British Museum et la Caryatide volée

  1. Introduction
    A. Présentation du British Museum
    B. Importance des artefacts culturels
    C. Contexte historique de la Caryatide
  2. Histoire de la Caryatide
    A. Origine et signification de la Caryatide
    B. Contexte historique et culturel de l’Érechthéion
    C. Vol et dispersion au début du 19ème siècle
  3. La Controverse autour du British Museum
    A. Raison du refus du British Museum de restituer la Caryatide
    B. Arguments des partisans du retour d’artefacts
    C. Implications politiques et culturelles de cette restitution
  4. Résonance dans la Fiction : Neil Gaiman
    A. Thèmes de conquête et d’exploitation dans « Calliope »
    B. Exploration de la perte d’identité dans « Sandman »
    C. Liens entre les œuvres de Gaiman et la question de la caryatide
  5. Conclusion
    A. Synthèse des enjeux soulevés
    B. Importance de la restitution du patrimoine culturel
    C. Perspectives futures sur la réconciliation et le retour des artefacts

1. Introduction

Le British Museum, inauguré en 1759, est l’un des musées les plus emblématiques du monde, connu pour sa vaste collection d’artefacts d’une valeur inestimable provenant de cultures du monde entier. Avec des millions d’objets, allant des sculptures antiques aux manuscrits médiévaux, le musée se présente comme un symbole de la richesse de l’histoire humaine. Cependant, cette richesse est souvent ternie par des controverses, notamment celles liées à l’acquisition d’objets sous des conditions douteuses, notamment durant la période coloniale.

Parmi ces objets complexes, la Caryatide est particulièrement représentative de ces enjeux. Cette œuvre, qui faisait à l’origine partie du temple d’Érechthéion en Grèce, représente l’expression de l’art et de la culture hellénique. Le vol de cette caryatide, orchestré par Lord Elgin au début du 19ème siècle, soulève des questions fondamentales sur la légitimité des institutions muséales dans le cadre des conquêtes coloniales. Ce cas illustre non seulement la quête identitaire d’un pays, mais également les tensions persistantes entre la protection du patrimoine culturel et les revendications de restitution.

2. Histoire de la Caryatide

A. Origine et signification de la Caryatide

La Caryatide est une sculpture emblématique qui remonte à l’Antiquité grecque, visant à accommoder une structure architecturale tout en apportant une touche esthétique. Provenant du temple d’Érechthéion, situé sur l’Acropole d’Athènes, cette œuvre représente une femme stylisée en tant que colonne. Les Caryatides sont souvent vues comme des figures symboliques de la vie et de la beauté, incarnant la grâce des femmes dans l’Antiquité et leur rôle dans la société.

Une cariatide aussi nommée Kôré de l’Érechthéion, debout en contrapposto, exposée au British Museum Une cariatide (/kæriˈætɪd/ ; grec : Καρυάτις, pluriel : Καρυάτιδες) est une figure féminine sculptée servant de support architectural, prenant la place d’une colonne ou d’un pilier soutenant un entablement sur sa tête. Le terme grec karyatides signifie littéralement « jeunes filles de Karyai », une ancienne ville du Péloponnèse. Karyai possédait un célèbre temple dédié à la déesse Artémis sous son aspect d’Artémis Karyatis : « En tant que Karyatis, elle se réjouissait des danses du village des noyers de Karyai, ces Karyatides qui, dans leur ronde extatique, portaient sur la tête des paniers de roseaux vivants, comme s’il s’agissait de plantes dansantes.

B. Contexte historique et culturel de l’Érechthéion

Construit entre 421 et 406 av. J.-C., l’Érechthéion est un temple dédié à plusieurs divinités, notamment Athéna et Poséidon. Ce lieu est chargé de significations religieuses et symboliques, ayant été le théâtre de plusieurs mythes et rituels. Les Caryatides de l’Érechthéion, qui portaient leurs fardeaux avec élégance, étaient également liée à l’identité et à la culture grecques. Leur vol représente donc une rupture non seulement physique mais aussi symbolique, une perte pour un peuple qui voit un de ses symboles culturels déplacé.

C. Vol et dispersion au début du 19ème siècle

Le vol de la Caryatide est survenu dans le contexte tumultueux des guerres napoléoniennes et de la montée de l’impérialisme britannique. En 1801, Lord Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople, obtient l’autorisation de prélever des parties de sculptures et d’éléments architecturaux de l’Acropole. Ces actions lui ont été dénoncées comme un acte d’exploitation coloniale.

En 1811, lord Elgin enleva la silhouette délicate de ses sœurs et la renvoya à Londres. Le problème, c’est qu’il a prétendu avoir obtenu l’accord des Ottomans qui occupaient la Grèce à l’époque. Ils n’étaient donc pas les propriétaires légaux et n’avaient pas à donner leur accord sur une telle entreprise, vu que rien ne leur appartenait.

Lorsque ces œuvres sont arrivées au British Museum, elles ont suscité un mélange d’admiration pour leur beauté et de controverse quant à leur provenance. La Caryatide est devenue un symbole du pillage colonial et de la nécessité de reconnaître et de respecter le patrimoine culturel des nations.

3. La Controverse autour du British Museum

A. Raison du refus du British Museum de restituer la Caryatide

Malgré de nombreuses demandes du gouvernement grec de réunir la nymphe avec sa patrie, le Royaume-Uni a tenu ferme dans son refus de la retourner, citant des questions de préservation et de légalité. Cependant, le problème le plus profond réside dans le refus de la Grande-Bretagne de laisser tomber son héritage colonial et de s’accrocher aux symboles de conquête.

Le British Museum a longtemps justifié sa position en affirmant que la caryatide, comme d’autres artefacts, fait partie de son rôle en tant qu’institution mondiale, exposant et préservant la culture mondiale. Les conservateurs du musée soutiennent que ces collections sont mieux conservées et protégées dans un environnement contrôlé qu’en leur pays d’origine, où elles pourraient être exposées à des risques d’endommagement ou de destruction. Cela soulève des questions sur le colonialisme et les droits des pays d’origine de ces artefacts à réclamer leur patrimoine.

B. Arguments des partisans du retour d’artefacts

Les partisans de la restitution de la Caryatide, ainsi que d’autres pièces d’art, mettent en avant plusieurs arguments. Tout d’abord, ils soulignent que la légitimité de l’acquisition par Lord Elgin est contestable et en lien avec une politique coloniale exploitante. De plus, la caryatide a une signification culturelle profondedans le contexte athénien ; son retour aiderait non seulement à restaurer une partie de l’identité culturelle de la Grèce, mais serait également un geste symbolique fort de justice historique. Les mouvements sociaux montants, tels que ceux pour la restitution des artefacts retirés durant le colonialisme, demandent désormais de plus en plus à ce que les musées reconnaissent leur rôle dans l’histoire coloniale et agissent pour corriger ces injustices.

C. Implications politiques et culturelles de cette restitution

La question de la restitution n’est pas que juridique ; elle s’inscrit dans un cadre plus large de justice sociale et de restitution des droits culturels. Le refus du British Museum de rendre la Caryatide met en lumière un besoin urgent de réexaminer les pratiques muséales à l’ère contemporaine. Les musées, en tant que gardiens de l’histoire, ont une responsabilité éthique de reconnaître les origines des objets qu’ils possèdent. Restituer des artefacts comme la Caryatide pourrait constituer un pas vers la réparation des injustices historiques et la promotion d’un dialogue respectueux entre les nations. La reconnaissance de la valeur culturelle et historique des objets devrait mener à une nouvelle approche collaborative dans la préservation du patrimoine mondial.

Conclusion

Ainsi, le cas de la caryatide volée illustre non seulement un épisode sombre de l’histoire coloniale, mais soulève également des questions profondes sur l’identité culturelle, la mémoire collective, et le rôle des musées dans la société actuelle. La quête pour le retour de la caryatide et d’autres artefacts soulève des enjeux importants qui méritent d’être explorés et discutés dans une perspective moderne et éthique.

4.Résonance dans la Fiction : Neil Gaiman

Résonance dans la Fiction : Neil Gaiman

Neil Gaiman, auteur prolifique connu pour ses œuvres de fantasy et de fiction, aborde des thèmes profonds et complexes au sein de ses récits, dont ceux relatifs à la conquête, l’exploitation et la perte d’identité. Plusieurs de ses travaux, notamment « Calliope » et « Sandman », offrent des réflexions pertinentes sur la valeur du patrimoine, le vol culturel, et la quête d’identité.

A. Thèmes de conquête et d’exploitation dans « Calliope »

Dans « Calliope », une nouvelle incluse dans le recueil « Dream Country » qui fait partie de la série Sandman, Gaiman explore la notion de conquête à travers le personnage de Calliope, une muse grecque enlevée et retenue captive. Ce récit met en lumière les thèmes de l’exploitation et du vol dans un contexte à la fois mythologique et matériel. Calliope, symbole de créativité et d’inspiration, est traitée comme un objet que l’on peut posséder et utiliser pour le bénéfice personnel d’un écrivain en mal d’inspiration.

Cette dynamique de pouvoir, où le faible est asservi par le fort, évoque les luttes historiques entre les colonisateurs et les colonisés. L’œuvre de Gaiman illustre comment la créativité peut être détournée et exploitée, tout comme les artefacts culturels qui ont été arrachés à leurs pays d’origine. À travers Calliope, Gaiman questionne non seulement la nature de la création artistique mais aussi la responsabilité qui accompagne cette création, et la manière dont les histoires – et les personnes – peuvent être soumises à la volonté d’autrui.

B. Exploration de la perte d’identité dans « Sandman »

Dans sa série phare, Sandman, Gaiman aborde également le thème de la perte d’identité à travers divers récits fascinants et complexes. Les personnages de la série sont souvent en quête de leur identité ou confrontés à des éléments qui menacent leur essence même. Cela se manifeste particulièrement dans le récit de la déesse de la muse ou d’autres figures mythologiques; elles sont souvent réduites à des stéréotypes ou des symboles, perdant ainsi leur individualité et leur profondeur narrative.

La spécialisation d’un personnage en tant qu’artefact ou à travers un rôle défini est particulièrement pertinente dans le contexte de la caryatide. En tant que symbole de beauté et de force, la caryatide est à la fois un élément architectural et un objet de valeur culturelle. Son vol par le précédent colonisateur renvoie à la construction d’une identité culturelle qui est souvent appropriée plutôt que respectée. Gaiman parvient à capturer la lutte des personnages pour leur reconnaissance et leur autonomie, parallèlement aux luttes contemporaines pour le retour d’artefacts à leur pays d’origine.

C. Liens entre les œuvres de Gaiman et la question de la caryatide

Les œuvres de Neil Gaiman résonnent profondément avec les questions contemporaines sur le patrimoine culturel et les injustices historiques. En s’attaquant aux thèmes de la conquête, de l’exploitation, et de l’identité, il invite les lecteurs à réfléchir sur les implications des actions passées et leur répercussion sur le présent. La caryatide, en tant qu’artefact emporté dans un contexte colonial, incarne cette lutte pour la reconnaissance et le retour à un lieu d’appartenance.

Gaiman, à travers ses récits, suggère que la restitution des artefacts, comme la caryatide, ne relève pas seulement de la justice matérielle, mais aussi d’un processus nécessaire pour la guérison collective et la réconciliation des identités culturelles. Les histoires d’exploitation et de perte peuvent servir de miroir aux luttes réelles pour la restitution du patrimoine, faisant écho aux appels croissants pour un dialogue respectueux sur la propriété culturelle et la préservation de l’histoire éludée.

On récapitule ?

A. Synthèse des enjeux soulevés

La question du vol de la caryatide et des artefacts culturels soulève des enjeux complexes qui touchent à l’identité, à la mémoire collective et à la responsabilité éthique des musées. À travers l’étude des œuvres de Neil Gaiman, nous observe comment ces thèmes universels de conquête et d’exploitation se manifestent tant dans la fiction que dans la réalité historique. La lutte pour le retour des objets perdus, comme la caryatide, incarne la quête de justice et de réconciliation.

B. Importance de la restitution du patrimoine culturel

La restitution du patrimoine culturel est cruciale non seulement pour réparer les injustices du passé mais aussi pour restaurer l’identité et la dignité des peuples. Il s’agit d’un pas vers la compréhension mutuelle entre les nations, permettant de reconnaître la valeur intrinsèque des cultures et les droits des peuples à leur héritage. Restituer des artefacts comme la caryatide pourrait non seulement soigner des blessures historiques, mais aussi enrichir le dialogue culturel global.

C. Perspectives futures sur la réconciliation et le retour des artefacts

Vers l’avenir, il est essentiel que les institutions culturelles partout dans le monde réévaluent leur approche concernant les artefacts d’origine contestée. Le respect pour les cultures d’origine doit primer, et un dialogue ouvert et collaboratif entre les nations est indispensable pour aborder ces questions délicates. Les œuvres d’art et les artefacts ne sont pas simplement des objets de musée, mais des témoins vivants d’une culture, porteurs d’histoires qui demandent à être entendues. En favorisant des pratiques de restitution transparency et justes, nous pouvons ouvrir des voies vers une réconciliation authentique, où les artefacts retrouvent leur place légitime au sein de leur culture d’origine.

Conclusion: Pensées d’Angénic

Suivant de près les demandes Grecques répétées et le refus Britannique répété, je n’ai pu m’empêcher de faire le lien avec Sandman l’adaptation télévisée de la bande dessinée imaginée et écrite par Neil Gaiman

Le sort de la caryatide résonne profondément avec l’histoire de Calliope, l’une des neuf muses de la mythologie grecque. Elle est la fille de Zeus et Mnemosyne (déesse de la mémoire).

Elle est l’une des neuf muses canoniques, les autres étant Clio (histoire), Euterpe (flûte), Thalia (comédie), Melpomene (tragédie), Terpsichore (danse), Erato (poésie lyrique et amoureuse), Polyhymnia (chant sacré) et Urania (astronomie).
Elle est considérée comme la chef des Muses et la plus honorée de toutes. Elle est souvent représentée dans l’art avec une tablette sur le genou et un stylet à la main.

Kalliope qui signifie belle voix

Homère (c. 750 avant JC) aurait été directement inspiré par Calliope pour écrire l’Iliade et l’Odyssée, deux des poèmes épiques les plus célèbres de tous les temps. Son grand talent pour la poésie épique signifie qu’il a également été appelé fils de Calliope (dans un sens symbolique).

Calliope était la mère de Linus un grand musicien dans la mythologie grecque et un orateur public éloquent. Elle était aussi la mère d’Orphée, le musicien le plus célèbre de toute la mythologie grecque. Il aurait reçu son don de musique de son père, Apollon.

Calliope a toujours été un symbole de poésie et d’éloquence, mais son histoire d’emprisonnement et de désir racontée dans la série de romans graphiques de Neil Gaiman, « Sandman », met en évidence le côté sombre de l’ambition humaine.

Netflix/DC Comics/Ringer illustration

Dans l’histoire de « Sandman », Calliope est capturée et emprisonnée par un écrivain britannique cherchant l’inspiration pour assurer la gloire et la fortune, qui la transmet ensuite à un autre écrivain avec les mêmes intentions égoïstes. Tout comme le Caryatid, Calliope plaide pour être réunie avec ses sœurs, préférant la liberté et le but commun de leur lien plutôt que d’être utilisé pour un gain personnel.

Le parallèle entre l’exploitation de Calliope et du Caryatid transcende la région géographique, car il sert de métaphore frappante sur la façon dont l’ambition humaine peut conduire à l’oppression et à la maltraitance du patrimoine culturel. Dans les deux cas, les fiers et anciens symboles de la Grèce restent liés dans un état d’isolement – séparés, aliénés et désireux d’un foyer.

Alors que nous apprécions les chefs-d’œuvre disséminés dans le British Museum, nous ne devrions pas oublier les voix laissées sans écho et les histoires indicibles derrière les objets volés. La Caryatide, tout comme Calliope, va probablement continuer à aspirer à une réunion avec ses sœurs, dépouillée de dignité et de but, debout comme un testament des conquêtes historiques de la Grande-Bretagne.

Grâce à une sensibilisation accrue et à une véritable appréciation de l’impressionnante diversité du patrimoine culturel de notre monde, plaidons pour le retour de la cariatide et de ses semblables dans leurs foyers légitimes. Ce faisant, nous ne rendons pas seulement hommage à la riche histoire de ces artefacts, mais nous témoignons également du respect pour les histoires et les personnes, passées et présentes, qu’ils représentent.

Cette histoire de honte et de tristesse devrait nous rappeler l’importance de préserver et de respecter les trésors culturels uniques du monde entier. Nous devrions nous efforcer ensemble de combler les lacunes créées par l’exploitation et de donner à tous les artéfacts l’occasion de raconter leurs vraies histoires du cœur de leur propre patrie.

SOURCES

Petition Retour des marbres du Parthénon

Pétition Acropolis d’Athènes

Ministère de la Culture Hellène

Homère

Calliope et Homère

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Written by Angénic

    2 commentaires

  1. VALÉRIE 11/05/2023 at 12:31 Répondre

    Bel article.
    On en a jamais fini d’apprendre.
    Toujours le même schéma, voler et s’accaparer les affaires d’autrui.
    Voilà où se situe la soi disant puissance de certains.
    Effectivement, tout objet volé doit être rendu à son propriétaire.

    • Angénic 06/06/2023 at 12:44 Répondre

      Hello Valérie
      Ton indignation face à la décision du British Museum de garder les caryatides est compréhensible, car elles font partie du patrimoine grec. Le musée est souvent accusé de « vol » pour avoir emporté ces œuvres sans l’accord du peuple grec. Soutenir la Grèce dans sa demande de restitution est justifié, d’autant plus que le pays possède désormais des infrastructures muséales adaptées. Espérons qu’un accord entre la Grèce et le British Museum permettra aux caryatides de retourner dans leur pays d’origine.
      Namasté
      Angie

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