Si le siècle des Lumières avec Rousseau a posé les jalons d’un féminisme naissant avec des figures de proue telle Olympe de Gouges, les siècles suivants semblaient être plein de promesses. Avec des envies de réforme de la société, des revendications égalitaires qui ont culminé au cours du XXème siècle, exigeant l’épanouissement progressif de la femme

Qu’en est-il aujourd’hui ?

La réponse est complexe mais sans appel : être une femme aujourd’hui est toujours aussi difficiles dans nos contrées dites développés.
Ne mentionnons pas, évidemment, les pays en voie de développement où les femmes bien que garantes de la tenue de la maison : financièrement, moralement, sont encore bien loin d’avoir la parole… à de rares exceptions près.

Il semble que le mot d’ordre demeure : combat. Combat pour la reconnaissance de nos droits et le partage des devoirs familiaux. Pour ne pas avoir à gérer chaque jour une seconde journée de travail, sans RTT ni congés payés, une fois la porte de nos foyers fermée.

Car si monsieur peut accepter que Madame ait une carrière, il ne supporte que difficilement que cela remette en péril la vie quotidienne : égalité de fait, mais pas égalité de droit

Ce combat, les femmes l’ont pris à bras le corps en politique, bravant les interdits (loi Weil en 1974) ou supportant quolibets et moqueries à l’instar d’une Cécile Duflot pour ses robes fleuries ou une Danielle Simmonet « affectueusement » raillée par un journaliste bien trop familier. Un prénom ca décrédibilise de suite. «Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité »

Courageuses, battantes, ces femmes politiques se battent pour le respect et revendiquent d’avoir un regard différent. Malheureusement, dans notre douce France, chère et belle France, leurs aspirations ne sont pas toujours écoutées et ne peuvent donc pas être entendues.

Long labeur encore chez Madame tout le monde. Combien de jeunes femmes parées de bien des qualités, diplômées et vaillantes, se retrouvent à sacrifier leurs vies de femme sur l’autel de leurs carrières. C’est le prix de la réussite disent-elles. Car elles font peur ces amazones des temps modernes, jugées trop ambitieuses, vindicatives parfois. Cependant, elles ne rêvent pourtant pas du Prince Charmant, d’ailleurs pour elles, qu’importe qu’il soit tant qu’il est charmant, celui qui saura partager sourires , galères et un bout de la couette.

Pourtant, ces femmes s’engagent pour changer le monde : un pas après l’autre. Pour faire entendre leurs voix, rappeler qu’Ève est née à côté d’Adam et non de sa côte. Oui les femmes veulent plus. Et pour cela, elles s’adaptent avec dignité et détermination, parfois aux pires situations (mariages forcés, viols à répétition, illettrisme) avec une rage de vivre et de faire changer les choses à l’instar de Malala Yousafzaï Prix Nobel de la Paix 2014, survivante de la rage meurtrière des Talibans, en raison de sa campagne en faveur de la scolarisation des jeunes filles au Pakistan.

« On ne nait pas femme, on le devient » écrivait Simone de Beauvoir dans le tome 1 de son livre « 2ème sexe » Car à travers la voix d’une femme qui s’élève dans le désert de l’ignorance, ceux sont les murmures et les rêves de millions d’autres à travers le monde qui s’expriment

Marilyn Monroe avait coutume de dire que les femmes qui cherchent à être égales à l’homme manquent sérieusement d’ambitions
Une troisième voie reste encore à trouver et construire.
Au mot combat, devrions-nous peut-être rajouter les mots espoir, dialogue & patience : mère de toutes les vertus.
Je vous souhaite de passer un mois de Mars Aussi bourgeonnant que le printemps

Copyright texte : © 2016 Angie Paris Rues Méconnues Officiel  Reproduction interdite sans autorisation express de l’auteur sous peine de poursuites. Tous droits réservés.

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Written by Angie

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