Si le siècle des Lumières avec Rousseau a posé les jalons d’un féminisme naissant avec des figures de proue telle Olympe de Gouges, les siècles suivants semblaient être plein de promesses. Avec des envies de réforme de la société, des revendications égalitaires qui ont culminé au cours du XXème siècle, exigeant l’épanouissement progressif de la femme

L’Héritage des Lumières : Quand les Femmes Ont Osé Rêver d’Égalité

Les Pionnières qui ont Ouvert la Voie

Lorsque j’évoque Olympe de Gouges dans mes articles, je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde admiration mêlée de colère. Cette femme extraordinaire a rédigé en 1791 la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, réponse directe à la Déclaration des Droits de l’Homme qui, comme son nom l’indique, excluait totalement les femmes. Son audace lui a coûté la vie : guillotinée en 1793 pour avoir osé revendiquer l’égalité. Selon les Archives Nationales, son procès fut expéditif, ses arguments balayés d’un revers de main.

Le paradoxe de cette époque me frappe toujours : comment les philosophes des Lumières, ces penseurs qui prônaient la raison, la liberté, l’égalité, ont-ils pu simultanément perpétuer l’exclusion de la moitié de l’humanité ? Jean-Jacques Rousseau lui-même, dans son « Émile ou De l’éducation », décrivait Sophie, la compagne d’Émile, comme devant être éduquée uniquement pour plaire à l’homme et s’occuper du foyer. Cette contradiction historique résonne encore aujourd’hui dans nos sociétés contemporaines.

Les Conquêtes du XXème Siècle : Une Illusion de Progrès Linéaire ?

Le XXème siècle a vu des avancées monumentales. Le droit de vote accordé aux Françaises en 1944 – tardivement comparé à la Nouvelle-Zélande (1893) ou la Finlande (1906) selon l’ONU Femmes. La loi Neuwirth en 1967 autorisant la contraception. La loi Veil en 1975 dépénalisant l’avortement après des débats houleux dont les échos résonnent encore aujourd’hui dans nos assemblées.

J’ai récemment visionné les images d’archives du discours de Simone Veil à l’Assemblée Nationale le 26 novembre 1974. Cette femme, debout face à 481 députés dont seulement 9 femmes, défendant le droit des femmes à disposer de leur corps. Les insultes fusaient, les comparaisons avec les camps de concentration (elle, rescapée d’Auschwitz !). Regarder ces images en 2025 me glace le sang et me rappelle que rien n’a jamais été acquis facilement.

Mais voilà, ces conquêtes juridiques ont-elles vraiment transformé le quotidien des femmes ? Ou n’ont-elles créé qu’une égalité de façade, une égalité en droit mais pas en fait ?

La Réalité d’Être Femme Aujourd’hui : Le Combat Continue

L’Égalité Professionnelle : Un Mythe Tenace

Parlons chiffres, parlons vérités. En 2024, selon l’INSEE, les femmes gagnent en moyenne 24% de moins que les hommes en France. Certains vous diront : « Ah mais c’est lié aux choix de carrière, aux interruptions pour la maternité… » Justement ! Pourquoi les « choix » des femmes sont-ils systématiquement pénalisés ? Pourquoi la maternité est-elle encore perçue comme un handicap professionnel plutôt qu’un enrichissement humain ?

J’ai interviewé récemment Léa, 34 ans, directrice marketing dans une entreprise du CAC 40. Elle me confiait : « À mon dernier entretien annuel, mon manager m’a clairement dit que ma promotion était reportée car j’étais ‘en âge de faire des enfants’. Ils préféraient investir sur un profil plus stable. Mon collègue masculin, même âge, même situation familiale ? Promu. » Cette discrimination, pourtant illégale depuis la loi du 27 mai 2008 selon le Code du travail, reste omniprésente mais difficile à prouver.

La Charge Mentale : Ce Travail Invisible qui Épuise

La sociologue française Emma a popularisé le concept de charge mentale avec sa bande dessinée « Fallait demander » en 2017. Cette notion résonne profondément avec mon vécu et celui de millions de femmes. Selon une étude de l’OCDE publiée en 2023, les femmes françaises consacrent en moyenne 3h26 par jour aux tâches domestiques et parentales, contre 2h pour les hommes.

Mais au-delà des chiffres, c’est cette gymnastique mentale permanente que peu comprennent. Penser aux vaccins des enfants, prévoir les repas de la semaine, gérer les anniversaires de la belle-famille, anticiper le stock de papier toilette, coordonner les rendez-vous médicaux… Ce travail cognitif constant, invisible, non rémunéré, qui s’ajoute à une journée de travail déjà complète.

Marie, 42 ans, cadre supérieure et mère de trois enfants me disait récemment : « Mon mari ‘aide’ beaucoup à la maison. Il fait la vaisselle quand je lui demande, il emmène les enfants au sport le mercredi. Mais c’est moi qui pense à tout, qui coordonne tout. Lui exécute. Moi je manage. C’est épuisant de devoir toujours demander, planifier, anticiper. J’aimerais juste qu’une fois, il prenne l’initiative de regarder le planning familial et s’organise en conséquence. »

Cette phrase « il m’aide » résume tout le problème. Aider implique que c’est mon travail principal et qu’il me fait une faveur. Or, ces tâches devraient être partagées équitablement, naturellement, sans négociation permanente.

Le Sexisme Ordinaire en Politique : Quand la Compétence ne Suffit Pas

L’arène politique illustre parfaitement la persistance du sexisme dans nos sociétés « évoluées ». Je me souviens de juillet 2012, lorsque Cécile Duflot, alors ministre du Logement, s’est présentée à l’Assemblée Nationale en robe à fleurs. Des sifflements, des remarques graveleuses fusèrent depuis les bancs. Selon Le Monde, cette séquence a duré plusieurs minutes, forçant la ministre à interrompre son discours.

Imaginez un instant la scène inversée : un ministre masculin interrompu parce qu’il porte une chemise à carreaux ? Impensable. Pourtant, cette humiliation publique d’une ministre de la République n’a choqué qu’une partie de l’opinion. Certains commentateurs ont même justifié ces remarques comme de « l’humour » ou de la « gauloiserie ».

Plus récemment, Danielle Simonet, adjointe à la mairie de Paris, s’est faite appeler par son prénom par un journaliste lors d’une interview officielle. Jamais il n’aurait tutoyé ou prénommé un élu masculin de rang équivalent. Ces micro-agressions constantes visent à décrédibiliser, à infantiliser, à rappeler aux femmes qu’elles restent des intruses dans ces sphères de pouvoir traditionnellement masculines.

Simone de Beauvoir écrivait avec justesse : « Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité. » Cette citation, tirée du Deuxième Sexe publié en 1949, reste d’une actualité brûlante. Le sexisme n’est pas seulement une question de domination, c’est aussi une question de peur masculine face à la remise en question de privilèges séculaires.

Les Femmes Ordinaires Face à des Choix Extraordinaires

Le Prix de la Réussite Professionnelle

Combien de jeunes femmes brillantes, diplômées des meilleures écoles, compétentes et ambitieuses, se retrouvent face à ce dilemme cruel : carrière ou vie personnelle ? Sophie, 38 ans, associée dans un grand cabinet d’avocats parisien, me confiait récemment : « J’ai tout sacrifié pour arriver là. Pas de mari, pas d’enfants, des week-ends au bureau, des vacances écourtées. Mes collègues masculins du même niveau ? Tous mariés, avec enfants. Leur femme gère le quotidien pendant qu’ils construisent leur carrière. »

Cette réalité dérange parce qu’elle met en lumière un système profondément inégalitaire. Pour qu’un homme réussisse professionnellement, il lui suffit souvent d’être compétent et travailleur. Pour qu’une femme réussisse au même niveau, elle doit être exceptionnelle ET renoncer à une part de sa vie personnelle. Ou alors, accomplir l’exploit d’être une superwoman : excellente professionnelle, mère parfaite, épouse attentive, amie disponible, fille dévouée… Un idéal inatteignable qui génère culpabilité et burn-out.

Selon une étude du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes publiée en 2024, 42% des femmes cadres supérieures sont célibataires sans enfant, contre 12% de leurs homologues masculins. Ces chiffres ne reflètent pas des « choix » mais des contraintes systémiques.

Le Syndrome de l’Imposteur : Quand le Patriarcat s’Installe dans nos Têtes

Ce qui me frappe dans mes échanges avec des femmes accomplies, c’est la récurrence du syndrome de l’imposteur. Cette sensation persistante de ne pas mériter sa réussite, d’avoir eu de la chance, d’être sur le point d’être « démasquée » comme incompétente. Selon une étude de l’International Journal of Behavioral Science, 70% des personnes ressentent ce syndrome au moins une fois dans leur vie, mais il affecte disproportionnellement les femmes.

Pourquoi ? Parce que dès l’enfance, les messages sociétaux nous conditionnent. Les garçons sont encouragés à prendre des risques, à être confiants, à occuper l’espace. Les filles apprennent à être sages, modestes, à ne pas se mettre en avant. Une étude de l’Université de Stanford a démontré qu’à 6 ans, les filles commencent à croire qu’elles sont moins intelligentes que les garçons, indépendamment de leurs résultats scolaires réels.

Ces conditionnements précoces créent des femmes qui sous-estiment systématiquement leurs compétences. Combien de fois ai-je entendu une femme décliner une opportunité professionnelle en disant « Je ne suis pas sûre d’être à la hauteur », là où un homme aurait foncé même sans avoir toutes les compétences requises ?

Les Combats d’Aujourd’hui : De Paris à Kaboul

La Violence Faite aux Femmes : Une Pandémie Silencieuse

Parlons de ce dont on préfère souvent détourner le regard : les violences faites aux femmes. En France, pays des droits de l’homme, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint selon le Ministère de l’Intérieur. 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. Ces chiffres ne sont pas des statistiques froides, ce sont des vies brisées, des enfants traumatisés, des familles détruites.

Depuis 2017 et le mouvement #MeToo, la parole s’est libérée. Des milliers de femmes ont osé raconter les viols, les agressions, le harcèlement sexuel qu’elles avaient subis. Cette déferlante a choqué beaucoup d’hommes : « Pas tous les hommes ! » protestaient-ils. Non, évidemment, pas tous. Mais suffisamment pour que chaque femme connaisse personnellement plusieurs victimes dans son entourage. Suffisamment pour que nous adaptions nos comportements quotidiens : éviter certains trajets la nuit, tenir nos clés entre nos doigts comme arme potentielle, faire semblant de téléphoner pour se sentir moins vulnérable.

La militante Caroline De Haas, fondatrice du mouvement Nous Toutes, organise chaque année des marches contre les violences sexistes et sexuelles qui rassemblent des dizaines de milliers de personnes. Parce que oui, il faut encore descendre dans la rue en 2025 pour rappeler que violer, frapper, humilier une femme n’est pas acceptable.

Au-delà de nos Frontières : Quand être Femme est un Combat de Survie

Si être femme en France reste difficile, la situation dans de nombreux pays est tout simplement insoutenable. En Afghanistan, depuis le retour des Talibans au pouvoir en août 2021, les femmes ont progressivement perdu tous leurs droits. Interdiction de travailler, d’étudier au-delà de 12 ans, obligation de se voiler intégralement, interdiction de sortir sans mahram (accompagnateur masculin). Selon Amnesty International, cette apartheid de genre constitue un crime contre l’humanité.

Malala Yousafzai incarne pour moi le courage absolu. Cette jeune Pakistanaise a frôlé la mort à 15 ans, touchée par trois balles des Talibans pour avoir osé revendiquer le droit à l’éducation des filles. Miraculeusement sauvée, elle a continué son combat et obtenu le Prix Nobel de la Paix en 2014 à seulement 17 ans, devenant la plus jeune lauréate de l’histoire. Sa Fondation Malala œuvre aujourd’hui pour l’éducation des filles dans le monde entier.

En Arabie Saoudite, malgré quelques timides réformes récentes (droit de conduire accordé en 2018), le système de tutelle masculine maintient les femmes dans un statut de mineures à vie. Au Yémen, selon l’UNICEF, 52% des filles sont mariées avant 18 ans, certaines dès 8 ans.

Ces réalités me rappellent l’urgence de rester vigilantes, même dans nos démocraties occidentales. Les droits des femmes ne sont jamais définitivement acquis. Ils peuvent être remis en question, rognés, supprimés. Le récent renversement de l’arrêt Roe v. Wade aux États-Unis en juin 2022, qui a supprimé le droit constitutionnel à l’avortement après 50 ans de jurisprudence, en est la preuve éclatante.

Les Voix qui S’élèvent : Nouvelles Générations, Nouveaux Combats

Le Féminisme Intersectionnel : Élargir la Lutte

Le féminisme contemporain s’est enrichi, complexifié, affiné. Nous ne pouvons plus parler « des femmes » comme d’un groupe homogène. Les femmes racisées, les femmes en situation de handicap, les femmes LGBTQI+, les femmes précaires vivent des oppressions croisées que le féminisme blanc et bourgeois a longtemps ignorées.

Le concept d’intersectionnalité, théorisé par la juriste américaine Kimberlé Crenshaw en 1989, nous rappelle que les discriminations se cumulent et s’entrecroisent. Être une femme noire lesbienne en situation de précarité, ce n’est pas vivre quatre oppressions séparées mais une expérience unique où sexisme, racisme, LGBTphobie et classisme se renforcent mutuellement.

Les jeunes féministes d’aujourd’hui, que je rencontre régulièrement dans mes reportages, portent cette conscience intersectionnelle. Elles refusent un féminisme qui ne bénéficierait qu’aux femmes blanches, éduquées, de classe moyenne. Elles exigent une justice sociale globale.

Les Hommes dans le Féminisme : Alliés Indispensables

Un mouvement que je trouve particulièrement encourageant est l’émergence d’hommes féministes, conscients de leurs privilèges et désireux de contribuer à l’égalité réelle. Le collectif Zéro Macho, par exemple, propose des ateliers de déconstruction de la masculinité toxique.

Car oui, le patriarcat nuit aussi aux hommes. Il les enferme dans des rôles rigides : être fort, ne pas pleurer, performer sexuellement, être le gagne-pain… Ces injonctions génèrent souffrance psychologique et taux de suicide masculin alarmant. Selon l’Observatoire National du Suicide, les hommes représentent 75% des suicides en France.

Déconstruire le patriarcat, c’est libérer tout le monde. Permettre aux hommes d’exprimer leurs émotions, de choisir des métiers du care, de s’investir pleinement dans la parentalité. Permettre aux femmes d’être ambitieuses, leaders, imparfaites, sans être jugées ou sanctionnées.

« On ne Naît pas Femme, On le Devient »

La Construction Sociale du Genre

Cette citation iconique de Simone de Beauvoir, extraite du Deuxième Sexe publié en 1949, reste d’une modernité foudroyante. Être femme n’est pas une essence biologique mais une construction sociale, un ensemble de comportements, d’attentes, de contraintes que la société impose dès la naissance.

Les études en neurosciences confirment que le cerveau humain est plastique et se développe en fonction de l’environnement social. Les différences comportementales entre hommes et femmes relèvent bien plus de la socialisation que de la biologie. La neuroscientifique Catherine Vidal, dans ses travaux pour le CNRS, a démontré que les cerveaux masculins et féminins sont plus similaires que différents.

Dès la naissance, nous enfermons les enfants dans des catégories genrées. Rose vs bleu, poupées vs voitures, douceur vs force. Ces assignations limitent le développement de tous les enfants et perpétuent les inégalités. Comme me le disait une enseignante en maternelle : « Je vois les différences se creuser année après année. En petite section, filles et garçons jouent ensemble à tout. En grande section, la séparation est déjà installée. »

Réinventer la Féminité, Redéfinir l’Humanité

Ce qui me passionne dans les réflexions féministes contemporaines, c’est cette volonté de réinventer ce que signifie être femme. Refuser les injonctions contradictoires : sois belle mais naturelle, sexy mais pas vulgaire, ambitieuse mais pas castratrice, maternelle mais pas effacée.

Les jeunes femmes que je rencontre revendiquent le droit d’être complexes, contradictoires, imparfaites. De porter du rouge à lèvres si elles en ont envie, pas pour plaire aux hommes. De ne pas s’épiler si ça leur convient, pas pour faire une déclaration politique. De vivre leur sexualité librement, sans culpabilité ni jugement.

Cette troisième voie dont parlait Marilyn Monroe lorsqu’elle affirmait que « les femmes qui cherchent à être égales aux hommes manquent sérieusement d’ambition » prend tout son sens. Nous ne voulons pas devenir des hommes. Nous voulons redéfinir ensemble, hommes et femmes, ce que signifie être pleinement humain.

Le Mot de la Fin – Pensées d’Angénic

Alors que j’achève cet article en ce début mars 2025, mois traditionnellement dédié aux droits des femmes, je ressens un mélange de colère, d’espoir et de détermination.

Colère face à l’ampleur du chemin restant à parcourir. Face à ces statistiques qui s’égrènent, implacables : inégalités salariales, violences, discriminations. Face aux backlash antiféministes qui se multiplient sur les réseaux sociaux et dans certains discours politiques.

Espoir aussi, profond, viscéral. Espoir en cette jeunesse qui refuse les normes imposées, qui déconstruit les stéréotypes, qui invente de nouvelles façons d’être au monde. Espoir en ces hommes qui rejoignent le combat, qui comprennent que l’égalité ne les diminue pas mais les élève.

Détermination, enfin. Détermination à continuer le combat, un pas après l’autre, comme le disait si justement mon texte initial. Parce que chaque conquête, aussi minime soit-elle, est une victoire. Chaque femme qui ose, qui s’affirme, qui refuse l’inacceptable fait avancer toutes les autres.

À travers la voix d’une femme qui s’élève dans le désert de l’ignorance, ce sont les murmures et les rêves de millions d’autres à travers le monde qui s’expriment. Nous sommes toutes reliées, de Paris à Kaboul, de Stockholm à Lagos. Le combat d’une est le combat de toutes.

Au mot « combat », je rajouterais volontiers « espoir », « dialogue » et « patience » – mère de toutes les vertus, comme vous le suggériez si bien. Mais aussi « sororité », ce lien puissant qui unit les femmes au-delà des frontières, des classes, des origines. Ensemble, nous sommes plus fortes.

Alors oui, je vous souhaite de passer un mois de mars aussi bourgeonnant que le printemps. Un mois où nous célébrons non seulement nos combats passés, mais aussi nos victoires présentes et nos rêves futurs. Un mois où nous rappelons au monde qu’Ève est bien née à côté d’Adam, et non de sa côte. Égales, différentes, complémentaires, libres.

Et surtout, que ce mois de mars ne soit pas le seul où nous pensons aux droits des femmes. Que chaque jour de l’année soit une occasion de faire avancer l’égalité, de refuser l’inacceptable, de construire un monde plus juste pour toutes et tous.

Angénic

Sources et Liens Utiles

Institutions et Organismes Officiels

ONU Femmes https://www.unwomen.org/ Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, données mondiales sur les droits des femmes.

INSEE – Institut National de la Statistique https://www.insee.fr/ Statistiques officielles sur les inégalités salariales, l’emploi et les conditions de vie en France.

Ministère de l’Intérieur – Statistiques Violences Conjugales https://www.interieur.gouv.fr/ Chiffres officiels sur les violences faites aux femmes en France, féminicides.

Haut Conseil à l’Égalité entre les Femmes et les Hommes https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/ Rapports et études sur l’égalité professionnelle, la parité, les violences.

Légifrance – Code du Travail https://www.legifrance.gouv.fr/ Textes de loi sur l’égalité professionnelle et la non-discrimination.

Organisations et Mouvements Féministes

Nous Toutes https://www.noustoutes.org/ Mouvement contre les violences sexistes et sexuelles, organisateur des marches annuelles.

Amnesty International – Droits des Femmes https://www.amnesty.org/ Campagnes et rapports sur les violations des droits des femmes dans le monde.

Fondation Malala https://malala.org/ Organisation pour l’éducation des filles fondée par Malala Yousafzai, Prix Nobel de la Paix.

Zéro Macho https://zeromacho.eu/ Collectif d’hommes engagés contre le sexisme et pour la déconstruction de la masculinité toxique.

UNICEF – Mariage des Enfants https://www.unicef.org/ Données et programmes sur les mariages forcés et l’éducation des filles.

Médias et Documentation

Le Monde https://www.lemonde.fr/ Archives et articles sur le sexisme en politique, événements marquants.

Archives Nationales https://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/ Documents historiques sur Olympe de Gouges et les pionnières du féminisme.

Gallimard – Le Deuxième Sexe https://www.gallimard.fr/ Œuvre fondamentale de Simone de Beauvoir sur la condition féminine.

Recherche et Études Scientifiques

OCDE – Études Genre et Égalité https://www.oecd.org/ Données comparatives internationales sur le partage des tâches domestiques.

CNRS – Catherine Vidal https://www.cnrs.fr/ Recherches en neurosciences sur les différences cérébrales et le genre.

Université de Stanford – Études Genre https://www.stanford.edu/ Recherches sur les stéréotypes de genre dès l’enfance.

International Journal of Behavioral Science https://www.ncbi.nlm.nih.gov/ Études scientifiques sur le syndrome de l’imposteur.

Observatoire National du Suicide https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/ Statistiques sur les suicides et la santé mentale genrée.

Ressources Historiques

Loi Neuwirth (1967) – Légifrance Documentation sur la légalisation de la contraception en France.

Loi Veil (1975) – INA Archives Archives audiovisuelles du débat historique sur l’avortement.

Droit de Vote des Femmes – Histoire Chronologie des dates d’obtention du droit de vote féminin dans le monde.

Lectures Complémentaires

« Fallait Demander » – Emma Bande dessinée sur la charge mentale, popularisation du concept.

« King Kong Théorie » – Virginie Despentes Essai féministe contemporain sur la sexualité et le pouvoir.

« Nous Sommes Tous des Féministes » – Chimamanda Ngozi Adichie Essai accessible sur le féminisme moderne et l’intersectionnalité.

Copyright texte : © 2016 Angie Paris Rues Méconnues Officiel  Reproduction interdite sans autorisation express de l’auteur sous peine de poursuites. Tous droits réservés.

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Written by Angie

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