Les Européens connaissent depuis longtemps la beauté naturelle de la Corse. Lorsque les Grecs ont vu pour la première fois l’île montagneuse au milieu d’une mer bleue étincelante, ils l’ont appelée Kallisté : la plus belle. Henri Matisse a répondu à la beauté de l’île française en tant que peintre, où « tout est couleur, tout est lumière ».
L’histoire de la Corse est marquée par plusieurs influences culturelles, dont celle des Grecs. Dès l’Antiquité, des colonisateurs grecs ont établi des comptoirs sur l’île, apportant avec eux leurs coutumes, leur langue et leur savoir-faire maritime. Cet héritage hellénique s’est tissé au fil des siècles dans le tissu social et culturel de la Corse. De la ville d’Aléria, qui fut un important centre grec, aux traditions culinaires et aux fêtes locales, la présence grecque a largement contribué à façonner l’identité corse. Cet article examine comment cette histoire s’est déployée, en mettant en lumière les contributions grecques à l’économie locale, à l’art, et à la langue corse.
Les habitants de la péninsule de Mani sont célèbres, parmi beaucoup d’autres choses, pour leur esprit libre et leur dévotion aux traditions grecques orthodoxes. Vers la fin du XVIIe siècle, incapables de vivre sous la domination ottomane, les Maniotes rebelles se sont enfuis en Corse où ils ont créé leur propre petit Mani, préservant ainsi leur langue, leur foi et leurs traditions tout en construisant une nouvelle patrie.
Lorsque les Ottomans ont occupé la péninsule de Mani dans le Péloponnèse en 1670, ils ont imposé de lourds impôts à ses habitants et persécuté ceux qui refusaient de payer. Un grand nombre de Maniotes ont décidé de fuir vers la République de Gênes et de demander des terres où ils pourraient s’installer et les cultiver.
En octobre 1675, 730 Maniotes montent à bord d’un navire dans le port d’Oitylos et s’embarquent pour Gênes. Les migrants grecs, menés par la famille Stephanopoulos – qui avait négocié avec les Génois – étaient accompagnés par l’évêque d’Oitylos, Parthenios Kalkandis, ainsi que par cinq prêtres, douze moines et plusieurs religieuses.D’une manière ou d’une autre, au cours du voyage de Mani à Gênes, 120 personnes ont perdu la vie. Les autres, après un court séjour à Gênes, ont été transportés en Corse, qui était à l’époque un territoire génois.
Bien entendu, l’île méditerranéenne avait été fortement colonisée par les Grecs de l’Antiquité plusieurs siècles auparavant, et il s’agissait donc de la deuxième colonisation grecque. Les Grecs ont reçu un endroit sec et aride de l’île qui ressemblait étonnamment à Mani ; les migrants l’ont appelé Paomia. Il était situé à 4 km (2,5 miles) à l’est de l’actuel village de Cargèse.
Si vous y allez un jour, pas besoin de parler français, ils parlent grec.
Ma conclusion
La Corse est l’une des plus belles îles de la Méditerranée, une destination unique toujours prisée pour les road trips. Une excellente façon de la visiter est d’organiser un tour de Corse en moto, une expérience de paysages à couper le souffle, de plages de carte postale et de villages historiques.
L’héritage grec en Corse est plus qu’une simple mémoire historique; c’est une influence vivante qui continue de susciter l’intérêt et de nourrir l’identité de l’île. Les Grecs de Corse ont laissé des empreintes indélébiles sur la culture, l’artisanat et les traditions locales. En redécouvrant ce passé, nous célébrons non seulement l’historique interaction entre deux civilisations, mais nous renforçons aussi les liens qui unissent les Corses à leurs racines helléniques.
Sources et Liens sûrs :
- Site officiel de l’Office de Tourisme de la Corse
- Ressources sur la culture grecque en Corse
- Histoire de la Corse sur Wikipedia
- Les Grecs en Méditerranée
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