Le ciel parisien peut bien hésiter entre le gris perle et le bleu azur, il est une certitude qui ne flanche jamais : l’effervescence créative qui s’empare de la capitale dès que Myriam Larriere et son équipe de la Fashion Glam Couture (FGC) entrent en scène. Après avoir manqué, avec un pincement au cœur, les escales de Cannes et de Lyon cette année, mon impatience était à son comble. Retrouver la FGC au cœur de la Ville Lumière, c’est comme revenir à la maison, mais une maison de haute volée, où le luxe ne rime jamais avec l’ennui.

L’équipe de Fashion Glam Couture a repris la formule qui fait sa différence et son succès : un défilé de mode serti d’un espace showroom présentant exclusivement des créations artisanales , bien souvent, Haute-Couture et haut de gamme.

Loin du tumulte impersonnel des grands rendez-vous de masse, la FGC cultive une formule qui a fait son succès : un dosage savant entre un défilé de créateurs pointus et un showroom intimiste dédié à l’artisanat d’excellence. Ici, chaque pièce raconte une histoire, chaque couture est un manifeste.

L’Écrin : Le Renaissance Paris Wagram, plus qu’un hôtel, une expérience.

Pour cette édition, c’est l’Hôtel Renaissance Paris Wagram qui a servi de théâtre à nos réjouissances. Partenaire historique de l’événement, cet établissement n’est pas qu’un simple lieu de passage ; c’est une destination en soi. Dès l’entrée, l’accueil est transcendé par la présence de Nina Stizi, une hôtesse dont le professionnalisme et la grâce posent immédiatement le décor : nous sommes ici pour le beau, le grand, l’exceptionnel.

Hotel Renaissance Paris Wagram

Hotel Renaissance Paris Wagram

Hotel Renaissance Paris Wagram

Hotel Renaissance Paris Wagram

Hotel Renaissance Paris Wagram

Hotel Renaissance Paris Wagram

Mais si vous venez pour la mode, vous restez pour l’art de vivre. Avant que les premiers modèles ne foulent le podium, j’ai pris le temps de m’immerger dans l’atmosphère du lieu. Le restaurant de l’hôtel est une pépite que je ne saurais trop vous recommander. Imaginez une cuisine qui, à l’image des créatrices présentées ce jour-là, marie tradition et audace.

Les saveurs y sont franches, le service impeccable mais sans cette morgue parfois si parisienne. C’est le lieu idéal pour un lunch d’affaires chic ou un dîner feutré après une journée passée à arpenter les pavés. On s’y sent privilégié, entouré de design contemporain, prêt à déguster la suite du programme.

Une invitation au rêve et au glam magnifiés par professionnalisme avec la gracieuse @Nina stizi : parfaite hôtesse.

Un Showroom comme un voyage sensoriel

Le parcours commence par les sens. En flânant dans l’espace showroom, mes narines ont immédiatement reconnu une empreinte familière . Ainsi a-t-on pu retrouver avec plaisir, le stand de Au Pays de la Fleur d’Oranger mais sans Virginie sa fondatrice , qui soutenue et poussée par l’équipe FGC, après avoir été partenaire sur les Césars 2017, et vécu l’aventure américaine à Los Angeles, est retournée dans le sud où ça fleure bon pour nous préparer de nouveaux enchantements olfactifs.

 

Quelques pas plus loin, le jaune éclatant de LG Creations vient illuminer le hall. Laura Gonzalez, la designer derrière ces accessoires chic, a ce don rare de transformer une couleur solaire en un symbole d’élégance absolue. Ses créations sont des invitations au rêve, des ponctuations de lumière qui viennent réveiller n’importe quelle silhouette. C’est frais, c’est audacieux, c’est tout ce qu’on aime à la FGC.

La Cérémonie : Entre poésie et maestria

Après une telle entrée en matière, le vif du sujet ne pouvait qu’être alléchant. Le défilé commence. Laurent Amar, notre maître de cérémonie, prend le micro. Son aisance est une constante, une sécurité. Il sait donner le rythme, placer le mot juste. Pour ouvrir le bal, une surprise de taille : Grace de Capitani, marraine de l’édition, déclamant des vers avec une intensité qui suspend le temps. La mode est un art visuel, certes, mais quand elle s’appuie sur la poésie, elle devient une expérience spirituelle.

Cette année, Myriam Larriere a fait le choix audacieux d’un format réduit : seulement deux créatrices. Mais quelles créatrices ! Deux femmes, deux univers, un point commun : une célébration vibrante de la féminité.

NilovaT : L’Amazone de cuir

La première à nous présenter son univers est Nathalie Bâty, fondatrice de NilovaT (www.nilovat.com. Ici, la femme ne porte pas simplement du cuir, elle le transcende. On oublie les clichés rock’n’roll un peu datés pour découvrir une allure racée, presque féline. La femme NilovaT est une « Wonder Woman » des temps modernes : elle est puissante, elle dégage une assurance qui frise l’insolence, mais elle conserve une sensualité de chaque instant.

La femme NilovaT  dégage un « je ne sais quoi » qui ne peut laisser indifférent. L’un des vrais plus de cette collection qui met en avant élégance autant qu’extravagance produisant une allure féline et sexy, est la maroquinerie. Des sacs en cuir, colorés, aux formes modernes et douces à la fois idéales pour accompagner les amazones de temps modernes dans toutes leurs tâches et actions de la journée.

La designer NilovaT et ses silhouettes habillées de cuir

La designer NilovaT et ses silhouettes habillées de cuir

NORA & PF : Le Rouge et la Passion

Venue des îles, notre seconde designer Prisca Fanogny fondatrice de NORA & PF nous a présenté une collection toute en nuances : sexy, classe avec un magnifique rouge. Couleur fascinante et ambiguë au possible jouant sur les paradoxes. D’un côté chaleureuse, énergique et d’une certaine façon rassurante, de l’autre elle est sanguine, infernale, luxure. Bref une couleur qui parle. Et c’est là sa force : déchaîner les passions qu’elles soient positives ou négatives. A l’instar des Femmes et du kaléidoscope des rôles entre sainte et hypra sensualité que leur confère la société.


Sa vision de la femme est faite de contrastes : elle est à la fois douce et force, provocante dans sa retenue. Les drapés sont d’une grâce absolue, les matières choisies avec une exigence rare. J’ai eu un véritable coup de cœur pour la robe bustier qui ferait pâlir n’importe quel tapis rouge hollywoodien.  Prisca propose une mode qui parle, qui déchaîne les passions, et qui sublime la silhouette féminine comme peu savent le faire.

Prisca nous propose une femme tout en contraste : douce et force à la fois, provocante dans sa retenue
Les coupes sont impeccables, près du corps, sublimant les formes, les drapés tombent avec grâce et le choix des matières ne demeure pas en reste.
Mes coups de cœur  : la robe bustier et la petite robe rouge portée par Estelle : assistante organisatrice et mannequin FGC. Une leçon de style où chaque mouvement du tissu semblait raconter une histoire de séduction et de pouvoir.

 

Parenthèse musicale et final étincelant

Pour nous permettre de digérer tant d’émotions visuelles, Myriam nous a offert un intermède musical acoustique. Merci pour nos oreilles ! La volcanique D-Jazz, aux sonorités brazilo-afrocaraïbes, a littéralement captivé l’assemblée. Entre sa voix de basse profonde et son déhanché hypnotique, elle a apporté cette touche de chaleur humaine et de rythme qui est l’ADN même de la Fashion Glam Couture.

Et comme une soirée FGC ne serait pas complète sans son cocktail de clôture, Myriam nous a réservé une surprise « royale ». Oubliez le champagne classique. Nous avons dégusté les pépites d’or de la maison Or’Addict Gold. Voir ces paillettes d’or danser dans le cristal des flûtes sous les dorures du Renaissance Paris Wagram était le point d’orgue parfait de cette journée. Un moment de luxe pur, de partage et de convivialité.

Afin de nous remettre de ces émotions, l’intermède musical était acoustique ( nos oreilles t’en remercient Myriam) aux sonorités brazilo-afrocaraibes, assuré par la volcanique D-Jazz qui a captivé la salle aussi bien grâce sa voix de basse qu’à son déhanché.

Cette nouvelle édition parisienne a indéniablement mis la barre très haut, tant par la qualité de ses designers que pour son organisation…Mais je suis persuadée que l’equipe FGC a plus d’un tour dans son sac de designer pour nous enchanter encore une fois.

Conclusion-Pensées d’Angénic

Chaque édition de la Fashion Glam Couture est une leçon de résilience et de goût. Dans un monde de la mode souvent critiqué pour son artificialité, Myriam Larriere réussit le tour de force de maintenir une exigence artisanale tout en créant une ambiance où l’on se sent accueilli comme un membre de la famille. Cette édition parisienne a mis la barre très haut.

Ce que je retiens, au-delà des étoffes et des coupes impeccables, c’est cette volonté farouche de mettre en avant des « cré-artistes » qui ont une âme. La mode n’est pas qu’un vêtement ; c’est un langage, une façon de dire au monde qui nous sommes sans ouvrir la bouche. Que ce soit à travers le cuir conquérant de NilovaT ou le rouge passionnel de NORA & PF, le message est clair : la femme FGC est multiple, libre et indubitablement chic.

Je quitte le Renaissance Paris Wagram avec une seule certitude : l’équipe FGC a encore bien des secrets dans ses sacs de designers pour nous émerveiller lors de la prochaine escale. En attendant, je ne peux que vous conseiller d’aller vous perdre dans l’élégance de ce lieu et de surveiller de près ces créatrices qui font bouger les lignes.

Sources et Informations Pratiques

Last But Not Least

Crédits de l’événement :

  • RP : Dany Dombi
  • Photographie : Richard Vinchon, Salah Maïga, Alain Robert.
  • Vidéo : Christophe Busnel.
  • Maquillage & Coiffure : JHo Cruzat & Paul Farot.

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Written by Angie

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