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De Grisogono Cannes 2019 : L’éclat Technicolor de la Haute Joaillerie à l’Eden-Roc

Cannes 2019, qui débute le 14 mai, marque la 17e année de participation de De Grisogono aux festivités glamour du sud de la France.

Le Festival de Cannes n’est pas qu’une simple vitrine cinématographique ; c’est un rendez-vous annuel où l’art de l’image rencontre la quintessence du luxe et de l’élégance. Chaque année, la Croisette se pare de ses plus beaux atours, mais il y a un événement qui, plus que tout autre, parvient à capturer l’âme flamboyante de cet écrin : la soirée De Grisogono.

En 2019, alors que Cannes célébrait sa 72e édition, la maison de joaillerie suisse a marqué sa 17e participation aux festivités en organisant non seulement un dîner de gala spectaculaire, mais aussi un véritable hommage à l’histoire du cinéma. Intitulé « A Night in Technicolor », cet événement à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc fut une immersion sensorielle, un kaléidoscope de couleurs primaires, et le théâtre du dévoilement d’une collection de Haute Joaillerie qui restera gravée dans les annales.

Loin des tapis rouges parfois trop balisés, ce rendez-vous fut une célébration de la couleur, du volume et de l’audace, des valeurs intrinsèques à l’ADN de De Grisogono. L’atmosphère était celle d’un rêve éveillé, où les légendes du vieil Hollywood semblaient s’être invitées sous le parfum des pins parasols de la Riviera.

Le joaillier a dévoilé  une collection spéciale Haute Joaillerie en hommage à la tradition des films en Technicolor et aux légendes du vieil Hollywood et de son âge d’or.

Une Nuit en Technicolor : Quand De Grisogono sublime l’Âge d’Or du Cinéma à Cannes.

Inspirée de Technicolor, mettant en valeur les teintes primaires reflétées par les rubis, les saphirs et les émeraudes les plus fins, la collection intègre également l’affinité de la maison pour le volume, les combinaisons de couleurs saisissantes et les effets de clair-obscur.

Chapitre 1 : L’Alchimie du Technicolor et du Carat

L’inspiration choisie par De Grisogono pour cette collection spéciale de Haute Joaillerie, le Technicolor, ne tenait rien du hasard. Il s’agit d’un clin d’œil historique et esthétique au système de traitement des couleurs qui, dès 1914, a révolutionné l’industrie cinématographique en offrant des teintes saturées, éclatantes et d’une richesse inégalée. Ces couleurs, souvent primaires, ont donné naissance à l’esthétique vibrante de l’Âge d’Or hollywoodien, de Autant en emporte le vent à Le Magicien d’Oz.

Céline Assimon, alors PDG de De Grisogono, a parfaitement résumé cette connexion magique :

« Il nous a semblé naturel de célébrer l’art du cinéma à travers l’art de la haute joaillerie. Les deux partagent un fil conducteur, non seulement la couleur, mais aussi la superposition de ces couleurs et le jeu de la lumière. Cela semblait être un mariage très naturel qui rend également hommage à notre amour du cinéma. »

Cette philosophie de superposition et de lumière est le cœur battant de la collection. Là où le Technicolor utilisait des prismes pour séparer les images en trois bandes (rouge, vert, bleu) puis les recombiner en une image finale éblouissante, De Grisogono utilise l’architecture des pierres pour capter et démultiplier la lumière, créant un effet de profondeur et de vibration chromatique stupéfiant.

La maison, connue pour son affinité avec le volume et les formes sculptées, a mis en œuvre un véritable jeu de clair-obscur. Les teintes se devaient d’être les plus pures et les plus intenses pour rivaliser avec la saturation du procédé cinématographique : des rubis d’un rouge sang de pigeon, des saphirs d’un bleu royal profond et des émeraudes d’un vert intense et lumineux.

Pour préparer le terrain et exciter la curiosité, cinq bagues emblématiques avaient été dévoilées en amont du festival. Ces pièces, véritables prouesses d’architecture joaillière, ont permis d’entrevoir la grandeur à venir. Elles incarnaient déjà la signature De Grisogono : des montures audacieuses qui propulsent la pierre de centre dans une dimension tridimensionnelle, entourée de pavages complexes qui accentuent le contraste et le mouvement.

de GRISOGONO party Hotel du Cap Eden Roc 2019 Cannes – Fashion Channel

Chapitre 2 : L’Écrin d’Éternité : L’Hôtel du Cap-Eden-Roc

Il est impossible de parler de la soirée De Grisogono sans évoquer le lieu qui en est l’âme : l’Hôtel du Cap-Eden-Roc. Ce palais mythique, niché à la pointe du Cap d’Antibes, n’est pas un simple hôtel ; c’est un sanctuaire, un monument vivant de la Riviera.

Pour quiconque a déjà franchi les grilles de cette propriété légendaire, l’expérience est immédiatement transcendante. L’air y est plus pur, mêlé du parfum des pins parasols centenaires et de l’iode marine. L’établissement, qui a accueilli des icônes de Fitzgerald à Hemingway, de Picasso aux stars d’aujourd’hui, incarne à lui seul l’élégance intemporelle.

Organiser un dîner de gala dans ce cadre, c’est choisir l’éternité plutôt que l’éphémère. Le contraste entre l’architecture classique, immaculée, et l’éclat flamboyant des bijoux créait une tension visuelle sublime. La piscine à débordement taillée dans la roche, faisant face à l’horizon où le soleil se couche sur l’Estérel, sert de toile de fond à une féérie nocturne.

Lors de « A Night in Technicolor », l’Eden-Roc s’est transformé en un plateau de tournage grandeur nature. Les lumières étaient savamment orchestrées pour amplifier l’effet des gemmes. L’atmosphère était à la fois intime — malgré la présence de centaines d’invités de marque — et monumentale. Lorsque l’on se promène sur ses terrasses, on ressent le poids de l’histoire, le murmure des légendes. Si vous cherchez un lieu où le luxe n’est pas ostentatoire, mais organique et historique, l’Eden-Roc est l’ultime destination. Y passer une soirée, c’est s’offrir une page d’histoire, un moment suspendu hors du temps cannois.

hotel cap Eden Rock source Cap Eden Rock

Chapitre 3 : La Collection « Technicolor » en Mouvement

Le point culminant de la soirée fut, sans conteste, le défilé de mode. Dans un cadre somptueux, où les tables étaient dressées avec une perfection millimétrée, les mannequins ont pris la passerelle pour dévoiler la collection complète. Ce n’était pas un simple affichage de bijoux ; c’était une performance, une chorégraphie du volume et de la lumière.

La beauté de cette collection réside dans la manière dont De Grisogono a réussi à transposer la vibration du film en mouvement dans la fixité des pierres. L’utilisation magistrale des trois couleurs primaires — le fameux trio Technicolor — n’était pas seulement une juxtaposition, mais une conversation.

Par exemple, certaines parures jouaient sur l’opposition radicale : un collier d’émeraudes massives dont les lignes étaient soulignées par un sertissage invisible de rubis, créant une frontière vive et graphique. D’autres pièces utilisaient le saphir bleu non seulement pour sa couleur, mais pour sa capacité à absorber et à réfléchir la lumière différemment du diamant blanc, ajoutant une complexité optique qui rappelait l’illusion de profondeur créée par les vieux films colorisés.

Le volume, cher à la maison, était omniprésent. Les bagues étaient sculpturales, parfois multi-doigts, débordant de carats, mais toujours en équilibre. On retrouvait cette audace dans les boucles d’oreilles pendantes, qui associaient souvent l’or noirci (une signature De Grisogono) à la pureté des pierres, renforçant l’effet de clair-obscur qui donne aux bijoux un caractère dramatique et théâtral.

Pour les amatrices de détails techniques, il convient de souligner l’excellence des coupes. Afin d’obtenir cette saturation digne du Technicolor, la qualité des gemmes était irréprochable. Seules les pierres ayant une clarté et une couleur suffisantes pour projeter cet éclat intense étaient sélectionnées. La manière dont les artisans ont ensuite agencé les pavages, souvent en dégradé subtil, prouve que ces bijoux ne sont pas seulement des ornements, mais de véritables œuvres d’art cinétiques.

Cinq bagues ont été lancées avant le festival pour permettre aux fans, aux adeptes et au secteur de la bijouterie de se faire une idée de la grandeur à venir.

Courtesy of De Grisogono

Baptisés Technicolor, les modèles rendent hommage au système de traitement des couleurs qui date de 1914. « Il nous a semblé naturel de célébrer l’art du cinéma à travers l’art de la haute joaillerie », explique Céline Assimon, PDG de de Grisogono. « Les deux partagent un fil conducteur, non seulement la couleur, mais aussi la superposition de ces couleurs et le jeu de la lumière. Cela semblait être un mariage très naturel qui rend également hommage à notre amour du cinéma. »

Courtesy of De Grisogono

Chapitre 4 : La Parade des Muses et l’Écho du Glamour d’Hier

À une soirée De Grisogono, les bijoux ne sont jamais les seuls protagonistes. Les stars qui les portent deviennent des muses éphémères, perpétuant la tradition du glamour hollywoodien que la collection célébrait.

L’assemblée de 2019 était un véritable concentré d’influence et de beauté internationale, toutes unies par le désir d’embrasser l’opulence de la maison.

Parmi les visages qui ont illuminé la nuit, on retrouvait :

Ce qui est remarquable dans le dress code d’une telle soirée, c’est qu’il ne s’agit pas de suivre les tendances, mais de s’inscrire dans une ligne d’intemporalité. Les tenues des invités, souvent longues et fluides, servaient de canevas minimaliste pour laisser exploser la richesse et la couleur des bijoux. Le dialogue entre les robes de créateurs et les parures de Haute Joaillerie était une démonstration vivante de la thématique : comment la lumière (les diamants, les gemmes) interagit avec le mouvement (les tissus, les silhouettes). C’était une véritable célébration du contraste, une ode au faste qui a défini l’âge d’or du cinéma.

 

De Grisogono a organisé le dîner de gala « A Night in Technicolor » le mardi 21 mai 2019, lors du Festival de Cannes, à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc en France. L’événement a réuni de nombreuses invités glamour :
Cindy Bruna (en Ulyana Sergeenko Haute Couture), Natasha Poly (en Ulyana Sergeenko), Elsa Hosk (en Carmen March), Iris Mittenaere (en Ziad Nakad), Leomie Anderson, Kimberley Garner (en Ziad Nakad), Nadine Leopold (en Etro), Praya Lundberg (en Michael Cinco), Coco Rocha (en Michael Costello) et Victoria Silvstedt (en Georges Makaroun).

 

 

On peut toujours compter sur De Grisogono pour organiser une grande fête pendant le Festival de Cannes. Cette année, le joaillier de luxe a organisé un dîner de gala à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc, intitulé A Night in Technicolor, célébrant non seulement le cinéma mais aussi la couleur utilisée dans ses bijoux.

Pendant l’événement, un défilé de mode a eu lieu, au cours duquel de Grisogono a dévoilé ses dernières pièces de haute joaillerie, qui mettaient en valeur les contrastes de couleurs et les superpositions.
Parmi les célébrités présentes au dîner figuraient Cindy Bruna, Elsa Hosk, Victoria Silvstedt, l’ancienne Miss Univers Iris Mittenaere, Nadine Leopold, Coco Rocha, Praya Lundberg, Natasha Poly, Leomie Anderson et Magali Aravena.

 

Chapitre 5 : Une Symphonie Sensorielle : Au-delà des Carats

Une fête De Grisogono à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc est une expérience qui mobilise tous les sens, allant bien au-delà de la simple appréciation visuelle des bijoux. Le succès de cette soirée résidait dans sa production méticuleuse.

Le Goût et l’Atmosphère : Le dîner de gala était, comme toujours à l’Eden-Roc, une expérience gastronomique exquise. Les menus sont souvent adaptés aux thèmes, mais conservent la fraîcheur et l’élégance de la cuisine provençale et méditerranéenne. Manger sous les étoiles, avec la mer d’un côté et les lueurs des bijoux de l’autre, est une sensation de pur privilège.

L’Ouïe et le Rythme : L’ambiance sonore, essentielle pour une célébration du cinéma, mêlait des classiques hollywoodiens revisités à des rythmes contemporains. Après le défilé, la soirée s’est transformée en une piste de danse où l’énergie et la joie de vivre étaient palpables. La musique entraînante garantissait que l’événement ne soit pas figé, mais vibrant et dynamique, à l’image des couleurs Technicolor.

La Lumière : C’est peut-être l’élément le plus crucial. La lumière artificielle, souvent redoutée dans le monde de la joaillerie, était ici utilisée comme un outil. Au lieu d’écraser les pierres, elle était douce mais directionnelle, faisant scintiller les rubis, les saphirs et les émeraudes avec une intensité maximale. Le jeu d’ombres sur les montures accentuait le volume et donnait aux bijoux une profondeur presque cinématique.

En fin de compte, « A Night in Technicolor » n’était pas seulement une vitrine commerciale. C’était un acte de mécénat artistique, une déclaration selon laquelle la Haute Joaillerie, tout comme le cinéma, est un mode d’expression capable d’évoquer des émotions puissantes et de créer des illusions sublimes. Le public, qu’il soit invité ou observateur lointain, a pu se faire une idée de la grandeur et de la vision artistique qui animent la maison, affirmant une fois de plus sa place parmi les joailliers les plus créatifs et les plus audacieux du monde.

 

De Grisogono a organisé le dîner de gala « A Night in Technicolor » le mardi 21 mai 2019, lors du Festival de Cannes, à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc en France. L’événement a réuni de nombreuses invités glamour :
Cindy Bruna (en Ulyana Sergeenko Haute Couture), Natasha Poly (en Ulyana Sergeenko), Elsa Hosk (en Carmen March), Iris Mittenaere (en Ziad Nakad), Leomie Anderson, Kimberley Garner (en Ziad Nakad), Nadine Leopold (en Etro), Praya Lundberg (en Michael Cinco), Coco Rocha (en Michael Costello) et Victoria Silvstedt (en Georges Makaroun).

En Conclusion-Pensées d’Angénic

En tant qu’observatrice passionnée de l’intersection entre le luxe, l’art et la narration, la soirée De Grisogono à Cannes en 2019 résonne encore avec une clarté saisissante. Elle a prouvé que la vraie grandeur réside dans la capacité à honorer l’héritage tout en repoussant les frontières créatives.

Le Technicolor, vieux de plus d’un siècle, est une merveille de l’ingénierie et de l’art. De Grisogono a réussi l’exploit de capturer son essence — la saturation émotionnelle des couleurs primaires — et de la fixer dans des matériaux éternels. On ne parle plus ici de simples parures, mais de fragments d’histoire, d’éclats cristallisés de la lumière d’Hollywood.

Ce que j’ai retenu de cette nuit magique à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc, c’est l’harmonie parfaite entre le lieu et le bijou. L’Eden-Roc est un lieu qui respire la légende, un endroit où l’on se sent simultanément léger et ancré dans le temps. Si un jour vous avez la chance de vous y rendre, que ce soit pour un thé sur la terrasse ou un dîner sous les étoiles, sachez que vous marchez sur les traces d’un glamour qui ne s’éteint jamais. C’est l’expérience d’une vie, le sommet de l’art de vivre à la française.

De Grisogono, par cette audace chromatique et volumétrique, a réaffirmé que la Haute Joaillerie est une forme d’art qui, comme le cinéma, doit nous faire rêver en grand, nous offrir de l’évasion et nous rappeler la beauté brute et saturée du monde. Ce fut une nuit Technicolor, éclatante, qui a redonné ses lettres de noblesse à la couleur sur le tapis rouge cannois.

 

Sources et Liens Vérifiables

Pour revivre l’éclat de cette soirée et explorer l’héritage de la maison, voici les liens officiels et suggérés :

🎥 Vidéos et Reportages Visuels

🏨 Lieux et Institutions

📰 Articles de Presse Spécialisée

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