La définition d’un artiste pourrait être celle-ci : une personne qui observe le monde, l’analyse, l’anticipe et le transcrit en le vulgarisant (au sens le plus noble du terme,) c’est-à-dire en le rendant accessible au plus grand nombre.
Maria Grazia Chiru a présenté sa première collection de couture pour Dior au Musée Rodin hier , le 23 janvier à 14h30, avec une collection pleine de motifs poétiques et bohèmes.
C’était une véritable invitation à rentrer dans un conte de fées. Mais j’ai personnellement vu beaucoup plus que cela.
Si les dessins étaient classiques, intemporels et un hommage chic à M. Dior lui-même, en même temps ils étaient très modernes et bohèmes, j’y ai vu beaucoup de théologie et de mythologie.
Si le labyrinthe pouvait être vu comme celui d’une Ariane joliment habillée guidant Thésée loin du minotaure. Le collier en forme de serpent était un rappel d’Eve dans le jardin d’Eden.
Peut-être même que le grand William Shakespeare lui-même a joué les muses auprès de l’ancienne designer de la maison Valentino lui insufflant l’esprit du Songe d’une Nuit d’été ..
Bref si je devais décrire cette collection en un mot je dirais: enchanteur
Avec cette collection très magnifique et impeccable, Maria Grazia Chiuri rend hommage aux femmes. Les femmes et leur une nouvelle féminité: le cœur brisé mais continuant à avancer dans la vie et réinventant elles-mêmes jusqu’à s’épanouir et devenir dans ces créatures intemporelles. Peut-être un écho à la Women March qui a eu lieu aux États-Unis et partout ailleurs.
Que les Femmes de la Mode partagent et donnent le pouvoir aux autre Femmes c’est le but, l’espoir et un succès bien mérité!
Bravo !
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